13 janvier – 4 mars 2019

Deux saisons sont passées depuis que notre équipe a remporté le championnat de France et la vie sportive continue. Les joueuses ont changé de club (il fait toujours plus beau ailleurs), d’autres les ont remplacées et il ne reste que notre emblématique entraineur J.C. Brégoli et une partie du staff technique. Nos compétitrices ont pour nom, en ce début d’année 2019 : Goliat – Abramova – Valentin – Dronakova – Rolfen – Abnott – Dekeukelaire – Mollinger – Viggars – Coulter – Schiro et de nombreux matchs les attendent.

Du lourd pour débuter ce 13 janvier avec une rencontre contre Beziers, championne de France en titre, perdue au bout du suspense, par 3 sets à 2 après un match étriqué.

Deux jours plus tard, déplacement à Chamalières pour un quart de finale de la coupe de France. Facile vainqueur de l’équipe auvergnate en 3 sets, nous nous qualifions pour le « final four »de cette compétition avec les clubs de Mulhouse, Nantes et Paris Saint-Cloud.

Moins de cinq jours de récupération pour un rendez-vous au palais des sports Krakovsky, 1/8ème de finale, match retour, en « CEV cup » contre les bosniaques de Brcko – match gagné à l’aller 3 à 1.

Devant un millier de spectateurs enthousiastes, Saint-Raphaël validait son billet pour les ¼ de finale pour cette coupe d’Europe, en dominant une bonne équipe adverse en 3 sets. Qualification historique du club.

Sans vraiment se reposer, 48 heures plus tard nous étions battus à domicile 3 à 0 par Mulhouse, leader du championnat.

Deux jours après, à Mougins, nos joueuses bien fatiguées par ces cadences infernales s’inclinaient au tie-break après avoir mené 2 sets.

Sans avoir le temps de souffler, c’était la réception de France Avenir et avec une victoire en 3 sets, nous étions toujours dans la première partie du tableau.

Laissons passer trois jours pour que l’équipe se retrouve en terre magyare dans le cadre de la « CEV cup ». Après les norvégiens de Forbe, les bosniaques de Brcko, on défiait, en quart de finale, les hongroises de Bekascaba, pour une défaite, très près de l’exploit.

Sitôt revenues de leur déplacement dans l’est européen les filles rejoignaient Paris ou puisant dans leurs réserves elles durent batailler pour ramener les trois points (score de 3 à 0).

Quatre jours, insuffisants, de repos et c’était le match retour de coupe d’europe à domicile. Dominées dans tous les compartiments du jeu par les hongroisesn Saint-Raphaël quitte logiquement l’Europe après une défaite sans appel.

C’est le moment de reprendre le championnat (17ème journée) contre le Cannet, à la salle Clère. Il n’y a pas eu vraiment de match, les varoises, surclassées ayant perdu les trois sets.

Cette rencontre fut suivie, une semaine après, par un déplacement à Cannes, mission qui ne s’annonçait pas facile. Néanmoins, les varoises passaient à coté d’une belle chance de s’imposer, malgré l’accumulation de fatigue, les cannoises remportant un cruel « money time » 15 à 12.

On arrive enfin au morceau de choix de cette saison, le « final four » de la coupe qui eut lieu à Mulhouse. Après tirage au sort, saint-Raphaël rencontre Paris Saint-Cloud et se qualifie pour la finale. De l’autre coté Mulhouse dispute l’autre match contre Nantes et avec une certaine surprise c’est le challenger qui l’emporte. Nous disputons donc la finale contre Nantes. A l’issue d’une rencontre âprement disputée, notre équipe remporte La COUPE de France en disposant de Nantes 3 sets à 1.

Après le championnat de France en 2016 et la super coupe en 2017, Saint-Raphaël remporte la coupe de France en 2019.

Sur le plan local, aucune autre équipe n’a fait la même chose si on excepte Cannes dans les Alpes Maritimes.

 

Jacques Pebay